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Comité de suivi de la voie pro du 17 mars

Le dernier comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle a été l’occasion d’aborder le développement d’une filière « métiers du Sport » et de présenter le rapport de l’inspection générale concernant les PFMP (Périodes de formation en milieu professionnel). Il a aussi été brièvement question de Brio, la bibliothèque de ressources pour la réalisation des chefs-d’œuvre (disponible sur le site du ministère).

 

Création d’une unité « Secteur sportif en bac pro » puis d’un bac pro « Métiers du sport »

L’accès aux métiers du sport nécessite l’obtention d’un BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Actuellement, une mention complémentaire AG2S (animation et gestion dans le secteur sportif) post-bac permet d’obtenir l’équivalence des UC1 et 2 du BPJEPS. Pour développer et sécuriser ces parcours, le ministère proposera dès la rentrée 2021 de donner une coloration « secteur sportif » à certains baccalauréats professionnels. Pour la rentrée 2022, il travaille aussi à l’idée de créer un bac pro dédié aux « métiers du sport » qui pourrait ensuite être complété d’un BTS.

L’objectif de la première mesure reprend celui de la mention complémentaire AG2S. 2 à 4 établissements proposeront une telle unité par académie, 5 baccalauréats sont retenus comme supports possibles (Agora, Animation enfance et personnes âgées, Métiers de l’accueil, Métiers du commerce et de la vente, Métiers de la sécurité). Les référentiels resteront inchangés et la « coloration » sera obtenue par l’orientation donnée aux heures d’EPS, de chef-d’œuvre, d’AP, d’association sportive, et grâce aux PFMP dans une structure sportive (6 semaines). La mention complémentaire devrait persister pour les élèves qui n’auraient pas accès à ces bac pro « secteur sportif ».

Le bac pro spécifique, envisagé pour 2022, préparerait à un nouveau métier permettant à la fois de maintenir en état les installations sportives, d’assurer certaines tâches liées à la sécurité (ex. surveillance de bassin) et l’accueil des utilisateurs. Un travail est en cours avec les branches.

Compte tenu de l’intérêt et de la motivation de nombreux jeunes pour ces métiers, on ne peut qu’accueillir très favorablement ces nouveaux parcours.

Qualité de la formation liée aux PFMP

La qualité de la formation liée aux PFMP a été questionnée par l’inspection générale. L’améliorer implique d’améliorer la qualité des échanges avec le tuteur et de ne pas déconnecter la formation au lycée de la formation en entreprise. L’Inspection préconise pour cela : de redéfinir le rôle des acteurs ; de former aux PFMP et à la pédagogie de l’alternance ; de rendre opérationnels les dispositifs d’aide à la recherche de stage ; de développer la digitalisation d’un outil de suivi de formation en milieu professionnel, afin de le rendre accessible au tuteur ; d’articuler la PFMP avec les innovations de la transformation de la voie professionnelle, afin de mieux préparer la période de stage et de mieux intégrer les acquis obtenus en PFMP dans la formation.

Les constats ne sont pas nouveaux, jusqu’où iront les changements ? La lecture du rapport de l’IG – qui sera publié prochainement − nous le dira.

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