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Et les établissements scolaires durent refermer leurs portes…

Mais cette fois pour un court laps de temps, c’est du moins ce qu’a annoncé le Président de la République. Si tel est le cas, les graves effets d’une fermeture durable constatés il y a un an ne devraient pas se reproduire. Souhaitons le vivement !

La Fep-CFDT depuis la ré ouverture des établissements en mai dernier n’a eu de cesse de veiller à ce que les conditions d’accueil soient acceptables au regard des règles définies par l’Etat. Mais elle n’a jamais cherché à faire des difficultés rencontrées des prétextes pour appeler à remettre « sous cloche » les établissements. Le maintien de l’ouverture des établissements tant que cela était possible était pour elle nécessaire pour éviter d’éloigner encore davantage de l’Ecole tous ces élèves qui étaient déjà en délicatesse avec elle. A la différence du ministre de l’Education qui en tenant un discours similaire pour s’auto glorifier, la Fep-CFDT s’est bien gardée de nier la réalité tout en se battant pied à pied pour que ses propos soient en phase avec ses actes.

Accompagner les personnels

La Fep-CFDT ne discutera pas du bien-fondé de cette nouvelle fermeture, cela n’est pas de son domaine de compétence. Elle va comme l’an passé accompagner les personnels et les soutenir pour assurer au mieux la « continuité pédagogique », l’accueil des enfants de soignants… Elle est cette fois prête à affronter les problèmes qui ne vont pas manquer de resurgir puisque aucune leçon n’a été tirée depuis un an et aucunement sur le télétravail pour lequel avec le Sgen, la Fep-CFDT demandait en mai 2020 l’ouverture d’une discussion pour définir un cadre réglementaire. Au moins, grâce à la prime de 136 euros reçue en février, les enseignants pourront, cette fois-ci, travailler avec un bel ordinateur acheté… sur le bon coin !

Préparer la reprise

Dans trois semaines pour le premier degré, quatre pour le second, cela devrait être la reprise en présentiel. Les taux de contamination auront a priori diminué puisque tel est le but des nouvelles contraintes annoncées. Mais le virus n’aura pas pour autant disparu. Alors cette fois-ci, peut-on espérer que les ministères de l’Education et de l’Agriculture mettent à profit ces quelques semaines pour préparer la « rentrée » ? Nous en doutons un peu car le remède un peu ultime, nous le savons désormais, c’est le vaccin. Or, rien n’est prévu à ce sujet et pour cause puisque cela suppose déjà de disposer des doses suffisantes. Les enseignants bénéficieront d’une priorité de vaccination fin avril ? début mai ? a indiqué le ministère de l’Education nationale. Mais aucune campagne ne sera organisée. Alors ? Alors, deux possibilités, les quatre semaines d’arrêt vont devoir se prolonger ou à la rentrée les mêmes causes produiront les mêmes effets…

Aménagement des examens

Concernant les examens (DNB, Bac, BTS) , il serait sage de décider sans attendre de certains aménagements mais le Ministre ne semble pas y être disposé. Pour l’heure nous dit-on, rien n’est modifié. Syndrome très « macronien » du « ça passe ou ça casse » ? Pauvres candidats ! Le Ministre devrait pouvoir être condamné à devoir retourner derechef passer un examen. Une bonne idée non ?

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