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La rénovation des BTSA est en marche (MAA)

Il était temps de toiletter les BTSA, le Brevet de technicien supérieur agricole, de façon à ce que ces diplômes soient reconnus au niveau européen et répondent à la fois aux exigences des politiques publiques actuelles et aux attentes du monde professionnel.

 

Le ministère lance le grand chantier de la réforme des BTSA. L’objectif ? Favoriser l’insertion de ce diplôme dans l’espace européen de l’enseignement supérieur, en permettant l’extension, progressive et contrôlée, du BTSA semestrialisé (sur la base du volontariat des établissements), suite à l’expérimentation « BTSA LMD ». La dernière réforme remontant aux années 2009 à 2014, il devenait urgent d’actualiser l’offre de formation et d’assurer la mise en œuvre des lois de 2014 et de 2018, relatives à la formation professionnelle − et en particulier de permettre la délivrance de blocs de compétences.

Une actualisation nécessaire  

Cette rénovation doit également prendre en compte l’évolution des métiers et des emplois, s’adapter aux besoins éventuels de nouvelles compétences, mieux intégrer les politiques publiques dans les référentiels (numérique, plan « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie », bien-être animal…) et enfin, travailler sur la lisibilité et l’attractivité de l’offre de formation.

De nouveaux référentiels

Une nouvelle structure des référentiels de diplôme sera élaborée pour chacune des spécialités. La loi du 5 septembre 2018 Pour la liberté de choisir son avenir professionnel modifie en effet la composition antérieure, avec désormais un référentiel d’activité (situations de travail, activités exercées, métiers et emplois visés), un autre de compétence et un troisième, d’évaluation. Les principes retenus pour l’écriture des deux derniers s’appuient sur des blocs de compétences (ensemble homogène et cohérent de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées) et de capacités. Le tronc commun ne sera pas assimilé strictement à des capacités générales ; il s’appuiera aussi sur des activités professionnelles. Tous les enseignements feront l’objet de capacités évaluées et participeront de façon équivalente à la certification. Le référentiel de formation restera, quant à lui, organisé en modules, chacun correspondant à un bloc de compétences, et il déclinera les enseignements associés à chaque capacité en prenant en compte les critères d’évaluation. Ce chantier d’importance va s’étendre sur 4 à 5 ans. Voir le calendrier.

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