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Les syndicats vent debout contre la réforme du lycée professionnel

Lors du Conseil supérieur de l’éducation du 17 mai, les organisations syndicales, dont la Fep-CFDT, ont unanimement exprimé leur refus du projet de réforme du lycée professionnel annoncé le 4 mai.

Les textes concernant les premiers éléments de la réforme du lycée professionnel, qui devront être mis en place à la rentrée 2023, ne seront discutés qu’en juin au Conseil supérieur de l’éducation. Mais les organisations syndicales n’ont pas attendu pour signifier leur refus du projet dans leurs déclarations liminaires.

La Fep et le Sgen dénoncent des mesures hors-sol

Concernant cette réforme, la CFDT éducation rejette des mesures qu’elle juge violentes pour les personnels et complètement déconnectées du réel. Elle est revenue sur la communication désastreuse du ministre concernant la reconversion des personnels et l’évolution de la carte des formations.

Autres sujets abordés par la CFDT

Les deux fédérations se sont également exprimées conjointement à propos de sujets pour lesquels elles agissent depuis le début de l’année scolaire. Concernant la mixité sociale dans les établissements privés sous contrat, elles ont montré leur satisfaction de voir ce dossier à nouveau pris en charge par le ministère, tout en déplorant que ce soit a minima et sans réelle contrainte pour le privé sous contrat. Nombreuses ont été les autres organisations à aborder pour la première fois ce sujet de la mixité scolaire et sociale, alors que la Fep et le Sgen alertent le Conseil supérieur et le ministère depuis septembre.

Par ailleurs, le 17 mai étant la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie, la CFDT a rappelé son inquiétude quant au manque d’engagement du ministère sur l’éducation à la sexualité, face aux montées réactionnaires dans certains territoires et concernant la diffusion des fiches identité de genre de l’Enseignement catholique.

À l’ordre du jour de cette réunion

Les déclarations liminaires ont laissé place aux dossiers mis au programme de cette réunion, dont la transposition des éléments de la loi Rihac sur les directeurs et directrices du premier degré des établissements publics dans le Code de l’éducation. La Fep-CFDT a pu noter que certaines fonctions définies depuis longtemps dans les statuts de l’Enseignement catholique se retrouvent dans deux projets de décrets donnant un rôle hiérarchique aux chef·fe·s d’établissement du public.

À l’ordre du jour également, la révision des CAP et Bac Pro « Transport fluvial », les programmes de mathématiques en 1re et en Terminale générale ou encore la modification dans la classification des vœux Parcoursup. Les militants et militantes Fep-CFDT pourront trouver les textes relatifs à ces sujets et leur décryptage dans l’espace habituel.

 

Contactez nous : bourgogne@fep.cfdt.fr / 07.6714.61.41